repris

repris, ise

(re-prî, pri-z') part. passé de reprendre.

1°   Qu'on a ressaisi.

•   Régnons ; l'ambition ne peut être que belle, Et pour elle [Rodogune] quittée et reprise pour elle, CORN. Rod. I, 5.

2°   Sur qui ou sur quoi on est revenu à plusieurs reprises.

•   Repris à plusieurs fois, et mis dans l'état le plus affreux [par le fouet], je fus inébranlable, J. J. ROUSS. Confess. I.

3°   Familièrement. Vous y voilà repris, vous vous êtes remis dans un cas fâcheux.

   Je n'y serai plus repris, je ne m'y exposerai plus.

4°   À qui une passion, une maladie est revenue.

•   Sans guide, sans livre, me voilà repris de cette folie [la botanique], J. J. ROUSS. 7e prom..

5°   Qui s'est réuni, ressoudé.

•   Des membres rompus et repris sans autre chirurgien que le temps, J. J. ROUSS. Orig. I.

6°   Un homme repris de justice, homme qui a déjà subi une condamnation pénale.

   Substantivement. Un repris de justice.