sourd

sourd
sourd 2.
(sour) s. m.
Nom donné à la salamandre dans quelques provinces.
   Origine inconnue.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
2. SOURD. - ÉTYM. Le sourd est dit ainsi parce que, en Normandie, la salamandre terrestre, ou mouron, passe pour sourde.
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sourd, sourde
(sour, sour-d' ; le d ne se lie pas : sour et muet ; au XVIe siècle, Palsgrave, p. 14, dit qu'on prononce sour) adj.
   Qui ne peut entendre par suite de quelque vice ou obstruction de l'organe de l'ouïe.
   Mes enfants, approchez, Approchez ; je suis sourd, les ans en sont la cause, LA FONT. Fabl. VII, 16.
   C'était une clameur à rendre les gens sourds, LA FONT. ib. VIII, 12.
   Un trop grand bruit fatigue l'oreille, et va quelquefois jusqu'à rendre sourdes pour un temps, ou même pour toujours, les personnes qui y ont été exposées, BRISSON Traité de phys. t. II, p. 177.
   La Condamine est aujourd'hui Reçu dans la troupe immortelle [l'Académie française] ; Il est bien sourd, tant mieux pour lui, Mais non muet, tant pis pour elle, PIR. Épigr..
   M. Le Sage était devenu si sourd dans sa vieillesse, qu'il fallait, pour s'en faire entendre, mettre la bouche sur son cornet, et crier de toute sa force, DIDER. Lett. sur les sourds et muets..
   Fig.
   Vous savez que le siècle où l'on vit est sourd, que la voix du compatriote est faible, BUFF. Rép. à la Condamine..
   Familièrement. Sourd comme un pot, très sourd.
   Dites donc comment vont vos yeux ; je perds les miens, et je deviens sourd comme un pot, VOLT. Lett, d'Argental, 21 fév. 1763.
   On dit dans le même sens : Sourd à n'entendre pas Dieu tonner.
   Qui, sans être sourd, n'entend pas pour une raison quelconque.
   De ces dieux qui sont sourds bien qu'ayant des oreilles, LA FONT. Fabl. IV, 8.
   La frayeur les emporte [les chevaux], et, sourds à cette fois, Ils ne connaissent plus ni le frein ni la voix, RAC. Phèdre, v, 6.
   Êtes-vous sourd ? se dit à une personne qui, sans être sourde, n'entend pas ou n'écoute pas.
   êtes-vous sourd, monsieur Blaise ? elle vous dit que non, MARIV. l'Épreuve, sc. 18.
   Faire la sourde oreille, faire le sourd, ne pas vouloir entendre à quelque proposition, écouter une prière, une remontrance.
   Le roussin d'Arcadie Craignit qu'en perdant un moment Il ne perdît un coup de dent ; Il fit longtemps la sourde oreille ; Enfin il répondit, LA FONT. Fabl. VIII, 14.
   Il [Napoléon en 1815] temporisait, ménageait même les traîtres, détournait volontairement la vue, faisait sourde oreille et attendait le canon, VILLEMAIN Souv. contemp. Les Cent-Jours, x..
   Fig. Inexorable, inflexible, insensible.
   Ô colère, ô pitié, sourdes à mes désirs !, CORN. Hor. IV, 7.
   Il [le ciel] devrait être sourd aux aveugles souhaits, LA FONT. Fabl. VII, 17.
   Nous sommes sourds à tous les sages avertissements, aveugles aux voies du salut qui nous sont montrées...., BOSSUET Hist. II, 8.
   Pour lui [un mauvais poëte] Phébus est sourd et Pégase est rétif, BOILEAU Art p. I.
   Je fus sourde à la brigue et crus la renommée, RAC. Brit. IV, 2.
   Les dieux depuis longtemps me sont cruels et sourds, RAC. Iphig. II, 2.
   Rebelle à tous nos soins, sourde à tous mes discours, Voulez-vous, sans pitié, laisser finir vos jours ?, RAC. Phèdre, I, 3.
   Les rochers de Thrace et de Thessalie ne sont pas plus sourds ni plus insensibles aux plaintes des amants désespérés que Télémaque ne l'était à ces offres, FÉN. Tél. XXI.
   La beauté bien souvent, Attentive à l'hommage, est sourde au sentiment, DORAT Feinte par amour, I, 6.
   Qui est peu sonore, peu retentissant. Ce violon est sourd. Une voix sourde.
   Mais sans examiner si, vers les antres sourds, L'ours a peur du passant ou le passant de l'ours, BOILEAU Sat. VIII.
   Si la pierre [meulière] est sonore, elle est bonne, et fait espérer de grandes meules ; si elle est sourde, c'est signe qu'elle se divisera dans l'extraction, CUVIER et BRONGNIART Instit. Mém. scienc. 1810, 1er sem. p. 211.
   Un appartement sourd, appartement où la voix, la musique, etc. manquent de sonorité, et aussi appartement d'où le bruit intérieur ne s'entend pas au dehors.
   Cette petite chambre est sourde, SÉV. 26 ayr. 1680.
   Consonnes sourdes, consonnes telles qu'on les fait entendre en parlant bas et avec la glotte ouverte ; ce sont k, l, p, t, f, s.
   Qui se fait peu entendre. De sourdes rumeurs. Un bruit sourd.
   Nous écoutâmes, le maréchal [de Bellefonds] et moi, cette tragédie [Esther], avec une attention qui fut remarquée, et certaines louanges sourdes et bien placées qui n'étaient peut-être pas sous les fontanges de toutes les dames, SÉV. 21 févr. 1689.
   Je n'entendrai plus le bruit sourd des vagues de cette mer, FÉN. Tél. XV.
   Il y a des gens qui ne savent être émus que par des cris et des pleurs ; les longs et sourds gémissements d'un coeur serré de détresse ne leur ont jamais arraché des soupirs, J. J. ROUSS. Ém. IV.
   Fig. Bruit sourd, nouvelle qui n'est ni publique, ni certaine.
   Cependant un bruit sourd veut que le roi respire, RAC. Phèdre, II, 6.
   Songez-y ; vos refus pourraient me confirmer Un bruit sourd que déjà l'on commence à semer, RAC. Athal. III, 4.
   Lime sourde, voy. lime 1, au propre et au fig.
   Fig.
   La politique est une lime sourde qui use et qui parvient lentement à sa fin, MONTESQ. Esp. XIV, 13.
   Fig. Qui jette peu d'éclat.
   Terme de peinture. Teintes sourdes ou tons sourds, couleurs mates, vagues et sans éclat.
   Ce tableau est sombre, il est terne, il est sourd, DIDER. Salon de 1765, Oeuv. t. XIII, p. 167, dans POUGENS.
   Terme de joaillier. Pierre sourde, pierre qui a quelque chose d'obscur, de brouillé.
   Lanterne sourde, voy. lanterne.
   Fig. Vague, mal caractérisé.
   Je ne savais pas même lui cacher ce pressentiment sourd qui m'inquiétait et ne me rendait que plus maussade, J. J. ROUSS. Conf. x..
   Au physique. Douleur sourde, douleur qui ne se fait pas sentir d'une manière aiguë.
   Fig. Qui ne se manifeste pas, qui est sans bruit, qui ne fait pas d'éclat.
   Il est des moyens sourds pour lever un obstacle, CORN. Perthar. III, 3.
   Nous découvrîmes quelque temps après un obstacle plus sourd, mais aussi plus dangereux, RETZ Mém. t. I, liv. I, p. 79, dans POUGENS.
   Il est certain que M. de Turenne est mal avec M. de Louvois ; mais cela n'éclate point ; et, tant qu'il sera bien avec M. Colbert, ce sera une affaire sourde, SÉV. 29 déc. 1673.
   Il avait agi d'une manière sourde et insensible, MONTESQ. Esp. VI, 13.
   Il y eut toujours une guerre sourde entre l'empire et le sacerdoce, VOLT. Moeurs, 126.
   Si tout ce que l'auteur a écrit eût été entassé comme pêle-mêle, qu'il n'y eût eu que dans l'esprit de l'auteur un ordre sourd, son livre eût été.... plus agréable...., DIDER. Réfl. sur l'Esp..
   La sagacité des hommes a donné au temps une voix qui les avertit de sa fuite sourde et légère ; mais à quoi bon l'heure sonne-t-elle ?, DIDER. Lett. à Mlle Voland, 18 oct. 1760.
   Le brigandage des gouverneurs, qui commandaient dans les provinces, n'avait ni le fracas, ni la rapidité de ces dévastations ; il était sourd et lent, mais il était continu, CONDIL. Hist. anc. Lois, ch. 8.
   De ses sourdes douleurs j'ai vu la violence, DUCIS Abufar, IV, 1.
   En mauvaise part.
   Il y eut dans la maison de sourdes pratiques, PATRU Plaidoyers, 15.
   On veut que vos amis, par de sourdes intrigues, Se soient mêlés pour vous de cabales, de ligues, TH. CORN. Essex, I, 1.
   Quelque sourdes que fussent ces menées, Darius en fut averti, ROLLIN Hist. anc. Oeuvr. t. VI, p. 388, dans POUGENS.
   Leur sourde ambition n'ignore point les brigues, VOLT. Henr. v..
   Ancien terme de mathématiques. Nombres sourds, nombres irrationnels. Racines sourdes, racines carrées ou cubiques des nombres qui ne sont ni des carrés ni des cubes.
   Quand nous n'avons pas pour une quantité une expression exacte, nous la nommons sourde, parce qu'alors elle échappe comme un bruit sourd qu'on distingue mal, CONDILL. Lang. calc. II, 13.
10°   Terme de marine. Lame sourde, lame qui se porte sur un point où l'on ne ressent pas le vent qui l'a soulevée.
11°   Terme de corroyeur. Couteau sourd, sorte de plane peu tranchante, qui sert à préparer les cuirs.
12°   Substantivement. Un sourd, une sourde.
   Je sais que je parle à des sourds : Mais ma raison est envolée, SCARR. Virg. IV.
   Un sourd de naissance est nécessairement muet, BUFF. Hist. nat. hom. Oeuvr. t. IV, p. 488.
   Fig.
   Ces sourds spirituels à qui Jésus-Christ n'a pas encore ouvert l'oreille, BOSSUET 2e avert. 13.
   Frapper comme un sourd, faire beaucoup de bruit en frappant, parce qu'un sourd ne se rend pas compte du bruit qu'il fait ?
   Que diable ! à si bonne heure Vous frappez comme un sourd, RÉGNIER Sat. XI.
   Frapper comme un sourd, signifie aussi frapper quelqu'un sans ménagement ni pitié, parce qu'un sourd, n'entendant pas les cris de sa victime, ne se rend pas compte du mal qu'il fait.
   Ses gens frappent comme des sourds, SCARR. Virg. trav. IV.
   Fig.
   Nous entendîmes, après dîner, le sermon du P. Bourdaloue, qui frappe toujours comme un sourd, disant des vérités à bride abattue, parlant contre l'adultère à tort et à travers [en présence des adultères du roi Louis XIV], SÉV. 29 mars 1680.
   Crier comme un sourd, crier très haut (à cause que les sourds, qui ne s'entendent pas eux-mêmes, élèvent d'ordinaire beaucoup la voix).
13°   Sourd-muet, sourde-muette, celui, celle qui est privée de la faculté d'expression orale par la surdité de naissance due à un vice du développement de l'oreille interne.
   M. Rodrigue Pereire, Portugais, ayant cherché les moyens les plus faciles pour faire parler les sourds et muets de naissance, s'est exercé assez longtemps dans cet art singulier pour le porter à un grand point de perfection, BUFF. Hist. nat. hom. Oeuvr. t. IV, p. 491.
   Quand on n'a pas vécu avec les sourds-muets, il est trop difficile de se faire une juste idée de leur triste existence, SICARD Instit. Mém. litt. et beaux - arts, t. I, p. 40.
   Le sourd-muet qui saura écrire, pourra accepter lui-même ou par un fondé de pouvoir ; s'il ne sait pas écrire, l'acceptation doit être faite par un curateur nommé à cet effet, Code civ. art. 936.
   L'institution des Sourds-muets (avec une S majuscule).
   Il est aussi adjectif. Il est sourd-muet.
PROVERBES
   Il n'est pire sourd, il n'est point de pire sourd que celui qui ne veut point entendre, se dit d'un homme qui entend très bien ce qu'on lui dit, mais qui, ne voulant pas répondre, fait semblant de ne pas entendre.
   On dit bien vrai, qu'il n'y a pas de pires sourds que ceux qui ne veulent pas entendre, MOL. Am. méd. I, 4.
   Autant vaudrait parler à un sourd, se dit de celui qui ne veut rien faire de ce qu'on lui propose.
   SOURD ET MUET, SOURD-MUET. La première expression désigne un individu muet en même temps qu'il est sourd, mais chez lequel le mutisme est indépendant de la surdité ; la seconde indique qu'il est muet parce qu'il est sourd de naissance. Voilà pourquoi on doit dire : l'Institution des Sourds-muets, et non l'Institution des sourds et muets. Du temps de Buffon, on ne faisait pas cette distinction.
   XIIe s.
   Il parla hautement que l'oï li plus sours, Sax. XXVII.
   XIIIe s.
   Or n'aiés mie oreilles sordes, Et ge vous pruef [prouve] que ce sunt bordes, la Rose, 12483.
   Cil qui est si sours qu'il n'ot goute, BEAUMAN. XV, 32.
   Savez que fet li damoisiaus ; En terre rouge se toueille, Le mort fet et la sourde oreille, RUTEB. 188.
   XIVe s.
   Les tenailles sourdes sont celles qui n'ont pas concavité, H. DE MONDEVILLE f° 36.
   Il n'est si mavais sours que chuis ch'oïr ne voeilt, Beaud. de Seb. x, 364.
   XVe s.
   Elle [Jeanne d'Arc] est venue à Baudricourt, Capitaine de Vaucouleur, Et plusieurs fois lui fist le sourt, Cuidant lui oster son erreur, Mistere d'Orleans, p. 384.
   Es grans cours fault souvent faire le sourt, Qu'om ne voitrien et qu'om ne scet parler, E. DESCH. De la maniere d'estre à la cour..
   Et jà, comme j'ay dit, là estoient sours ennemys de tous costez, COMM. v, 6.
   Il failloit avoir des lymes sourdes pour lymer cinq ou six barreaulx du treilliz de fer, Bibl. des chartes, 4e série, t. I, p. 267.
   Toutes fois à cause de cette jouste la feste en fut plus sourde, et y eut depuis peu de prouesses monstrées, Perceforest, t. III, f° 158.
   Il fault que tu faces en plusieurs choses la sourde oreille, Intern. consol. II, 44.
   XVIe s.
   Il n'y a rocher si sauvage, Bois si dur, ne si sourd rivage, Qui n'ait pitié de ma langueur, DESPORTES Amours d'Hippolyte, XLIX, chanson..
   Et courut incontinent un bruit sourd parmy le peuple, que ce signe celeste signifioit l'eclipse du roy, AMYOT P. Aem. 28.
   Les hemorrhoïdes sont ou sourdes non fluantes, ou ouvertes et coulantes, O. DE SERRES 829.
   En aoust les gelines sont sourdes [cela signifie que la ménagère appelle en vain ses poules quand elles trouvent à manger partout, et fig. que les gens sont sourds aux conseils jusqu'à ce qu'ils soient sans ressources], LEROUX DE LINCY Prov. t. II, p. 91.
   Berry, sord, sorde ; prov. sord, sort ; esp. et ital. sordo ; portug. surdo ; du lat. surdus.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
   1. SOURD. Ajoutez : - REM. On a dit que la locution sourd comme un pot pouvait s'expliquer ainsi : sourd comme un pot qui a des oreilles et n'entend pas ; on disait les oreilles d'une écuelle, d'un pot. Mais voy. au Supplément au mot POT une meilleure explication.

Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. . 1872-1877.

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