titre

titre
titre 1.
(ti-tr' ; au XVIe s. écrit tiltre, mais prononcé titre, PALSGRAVE, p. 23) s. m.
   Inscription en tête d'un livre, indiquant la matière qui y est traitée, et ordinairement le nom de l'auteur qui l'a composé.
   Nous voulons faire un livre qui aura pour titre : Les peines légères et salutaires de l'amitié, SÉV. 531.
   .... tous ces vains amas de frivoles sornettes, Montre, Miroir d'amour, Amitiés, Amourettes, Dont le titre souvent est l'unique soutien, Et qui, parlant beaucoup, ne disent jamais rien, BOILEAU Épît. IX..
   Les titres des livres sont comme ceux des hommes aux yeux du philosophe ; il ne juge de rien par les titres, VOLT. Mél. hist. Ex. test. pol. Alberoni..
   Fig.
   Toute secte, comme on sait, est un titre d'erreur ; il n'y a point de secte de géomètres, d'algébristes, d'arithméticiens, parce que toutes les propositions de géométrie, d'algèbre, d'arithmétique sont vraies, VOLT. Dict. phil. Tolérance, 2.
   Il se dit également des inscriptions placées au commencement des divisions d'un livre.
   Terme d'imprimerie. Faux titre, premier titre abrégé, imprimé sur le feuillet qui précède celui où est le titre entier de l'ouvrage.
   Titre courant, titre qui est écrit au haut des pages, pour indiquer le sujet d'un livre et quelquefois des chapitres.
   Titre-planche, nom qu'on donne au titre d'un livre, lorsqu'il est gravé en taille-douce ou lithographié, avec des ornements historiés et relatifs au sujet de l'ouvrage.
   Nom de certaines subdivisions usitées dans les codes des lois, dans les ouvrages de jurisprudence. Le titre des Successions, dans le Code civil. Un long titre. Un titre difficile.
   Nous avons dans les Décrétales le titre fameux De frigidis et maleficiatis qui est fort curieux, VOLT. Dict. phil. Impuissance..
   Par extension.
   Traiter comme Senaut toutes les passions, Et, les distribuant par classes et par titres, Dogmatiser en vers et rimer par chapitres, BOILEAU Sat. VIII.
   Marque que l'ouvrier met au chef de chaque pièce de sa fabrique
   Nom exprimant une qualité honorable, une dignité. Il a le titre de duc, de marquis. Cette terre portait le titre de comté.
   Du nom de dictateur, du nom de général, Qu'importe, si des deux le pouvoir est égal ? Les titres différents ne font rien à la chose, CORN. Sertor. III, 2.
   Reine, puisque ce titre a pour vous tant de charmes, CORN. Nicom. III, 1.
   Je trouve que toute imposture est indigne d'un honnête homme, et qu'il y a de la lâcheté à déguiser ce que le ciel nous a fait naître, à se parer aux yeux du monde d'un titre dérobé, à se vouloir donner pour ce qu'on n'est pas, MOL. Bourg. gent. III, 12.
   Celui [le nom] d'Estrées est comblé de tous les titres qui peuvent entrer dans une maison, SÉV. 3 avr. 1681.
   Charlemagne se fit couronner roi d'Italie, et prit le titre de roi des Français et des Lombards, BOSSUET Hist. I, 11.
   Sans s'en laisser éblouir [de la dignité de chancelier], le modeste ministre disait seulement que le roi, pour couronner plutôt la longueur que l'utilité de ses services, voulait donner un titre à son tombeau et un ornement à sa famille, BOSSUET le Tellier..
   Ses rois [de la Grèce], à vous ouïr, m'ont paré d'un vain titre, RAC. Iphig. IV, 6.
   Il ne reste au sénat qu'à juger sous quel titre De Rome et des humains je dois être l'arbitre, VOLT. M. de César, I, 3.
   être Bonaparte et se faire sire ! Il aspire à descendre : mais non, il croit monter en s'égalant aux rois ; il aime mieux un titre qu'un nom, P. L. COUR. Lettre de.... mai 1804.
   Fig.
   Je suis homme et soldat ; ce sont là tous mes titres, DUCIS Othello, I, 7.
   Exempte d'un culte hypocrite, La raison ne connaît de rangs Que ceux que donne le mérite Et de titres que les talents, GRESSET Épît. Égal..
   Il se dit de certaines qualifications données par honneur. Le titre de Sire, de Majesté se donne aux rois ; celui de Sainteté se donne aux papes. Le titre d'Altesse. On donne aux cardinaux le titre de Votre Éminence.
   Il se dit aussi de certaines églises de Rome et des environs dont les cardinaux prennent le nom. Cardinal du titre de Sainte-Sabine. Cardinal du titre de Saint-Pierre-aux-Liens.
   Il se dit, en général, de qualifications bonnes ou mauvaises, par comparaison aux titres de dignité. Le titre de bienfaiteur.
   Et, si je n'en obtiens la grâce tout entière, Malgré le nom de père et le titre de fils, Je deviens le plus grand de tous ses ennemis, CORN. Héracl. I, 4.
   Quelques titres honteux que partout on lui donne, Son misérable honneur ne voit pour lui personne, MOL. Mis. I, 1.
   Notre malheureuse reine, donnons-lui hautement ce titre, dont elle a fait un sujet d'actions de grâces, BOSSUET Reine d'Anglet..
   Propriété, exercice de certaines charges, de certaines professions. Il eut cette charge en titre, après l'avoir exercée longtemps par commission. Sa commission fut érigée en titre d'office.
   Fig. et familièrement. C'est un fripon en titre d'office, c'est un grand fripon (phrase vieillie).
   Professeur en titre, par opposition à professeur suppléant.
   Commis en titre, se dit par opposition à surnuméraire.
   Fig. En titre, se dit d'une position qu'on occupe comme par un titre.
   Je fus aussitôt reconnu dans la société pour l'amant en titre, c'est-à-dire pour le maître de la maison, DUCLOS Oeuv. t. VIII, p. 168.
   Ou, sans honte, on voyait une maîtresse en titre Des intérêts des rois devenir seule arbitre, A. DUVAL Man. des grand. III, 8.
   Il se dit de certaines professions qui ne peuvent être exercées qu'en vertu d'un brevet, d'un diplôme, etc. Il attend son titre. Il a le titre de notaire, mais il n'exerce pas encore. Il n'a pas encore reçu son titre de médecin, d'avocat.
   Titre nu, charge, par exemple, de commissaire-priseur, achetée sans clientèle qui y soit jointe.
   En droit, la cause qui rend une possession légalement efficace. Il n'y a point de servitude sans titre.
   Qui, les places d'autrui par armes usurpant, Le titre disputaient au premier occupant, RÉGNIER Sat. X..
   Tout le titre par lequel vous possédez votre bien n'est pas un titre de nature, mais d'un établissement humain, PASC. Disc. cond. des grands, I.
   Toutes les occupations des hommes sont à avoir du bien ; et ils ne sauraient avoir de titre pour montrer qu'ils le possèdent par justice ; car ils n'ont que la fantaisie des hommes ; ni force pour le posséder sûrement, PASC. ib. III, 12.
   En fait de meubles, possession vaut titre, Code civ. art. 2279.
   On acquiert à titre universel, par succession ; à titre particulier, quand l'acquisition, par exemple un achat, porte sur un objet particulier.
   On acquiert à titre entre-vifs par donation entre-vifs ; à titre à cause de mort, par testament ; le premier est irrévocable, le second révocable.
   On acquiert à titre lucratif, quand l'acquéreur ne fournit pas d'équivalent, comme dans la donation, le legs, la succession ; à titre onéreux, quand l'acquéreur fournit un équivalent, comme dans la vente.
10°   Titre de rente, reconnaissance d'une rente annuelle que l'État paye au porteur du titre. Les titres de rente sont nominatifs ou au porteur, suivant qu'ils portent ou ne portent pas le nom du propriétaire.
11°   Acte écrit, pièce authentique qui établit un droit, une qualité. Il a reçu le titre de baron signé du roi. Les titres et papiers. Les titres de noblesse. Ce titre a été tiré des archives de telle abbaye. Titre de propriété.
   Il a produit des titres authentiques, des titres faux C'est un héritier qui trouve les titres de sa maison ; dira-t-il peut-être qu'ils sont faux, et négligera-t-il de les examiner ?, PASC. Notes écrites pour la préf. génér. édit. FAUGÈRE..
   La noblesse n'existe pas sans titre, et les simples gentilshommes d'autrefois, ceux qui font partie de ce que nos chartes ont appelé l'ancienne noblesse, ont le droit de prendre celui d'écuyer, BISTON De la fausse noblesse, p. 7.
   Colbert l'employa [Mabillon] à rechercher les anciens titres, VOLT. Louis XIV, Écrivains, Mabillon..
   Le monde et les courtisans ne croient pas aisément aux vieux titres qu'on ne retrouve que lorsqu'on fait fortune, GENLIS Veillées du château t. I, p. 457, dans POUGENS.
   Fig.
   Apprenez qu'un gentilhomme qui vit mal est un monstre dans la nature ; que la vertu est le premier titre de noblesse, MOL. Festin, IV, 6.
   Il [Montesquieu] présente à la nature humaine ses titres, qu'elle a perdus dans la plus grande partie de la terre ; il combat la superstition, il inspire la morale, VOLT. Pol. et lég. Idées républ. 51.
   Titre nouvel, titre par lequel un nouveau possesseur, un héritier s'engage à payer la rente ou la redevance servie par l'ancien. Passer titre nouvel.
   Titre nouvel se dit aussi du nouvel engagement que l'on est en droit d'exiger du débiteur originaire, lorsque le temps de la prescription approche.
   En ces emplois, on ne dit pas nouveau.
   Titre se dit au sens de document.
   Il faut peser l'autorité de cette multitude de différents titres [documents géographiques], FONTEN De Lisle..
12°   Au plur. Il se disait des provisions d'un office ou d'un bénéfice, et se joignait quelquefois au mot capacités. Il a produit ses titres et capacités.
   Titre clérical, contrat par lequel on assignait une recette annuelle, ordinairement de cinquante écus, pour la subsistance de celui qui voulait embrasser l'état ecclésiastique ; il ne pouvait être saisi, ni aliéné.
13°   Droit sur lequel on s'appuie pour demander, pour faire, etc.
   À quel titre faites-vous cette réclamation ? De son sort qui t'a rendu l'arbitre ? Pourquoi l'assassiner ? qu'a-t-il fait ? à quel titre ?, RAC. Andr. v, 3.
   Fig. Faux titre, mensonge, fausseté.
   L'honneur qui sous faux titre habite avecque nous, RÉGNIER Sat. VI.
   Quoique je ne fisse pas profession de mépriser la gloire en cynique, je faisais néanmoins fort peu d'état de celle que je n'espérais point pouvoir acquérir qu'à faux titres, DESC. Méth. I, 13.
   Oh ! coeur rempli de feinte, Tu masques tes désirs d'un faux titre de crainte ; Un sceptre est l'objet seul qui fait ton nouveau choix, CORN. Méd. III, 3.
   Et l'orgueil, d'un faux titre appuyant sa faiblesse, Maîtrisa les humains sous le nom de noblesse, BOILEAU Sat. v..
   À bon titre, à juste titre, avec fondement, avec droit et raison.
   Oui, l'honneur que reçoit la vôtre [famille] par ce choix, En pouvait à bon titre immortaliser trois, CORN. Hor. II, 1.
   Je pourrais vous citer cent autres traits.... qui lui ont acquis à bon titre la réputation d'être un homme d'esprit, SCARR. Rom. com. I, 13.
   En un autre sens, à bon titre, foncièrement, avec un caractère réel.
   Comme vous agissez en monarque prudent, Elle agit de sa part en coeur indépendant, En amante à bon titre, en princesse avisée, CORN. Oed. I, 4.
   À tant de titres, pour tant de justes motifs.
   S'il osait profaner ce qu'il doit honorer à tant de titres, J. J. ROUSS. Hél. VI, 6.
   À titre de, loc. préposit. En qualité de, sous prétexte de. Il possède à titre d'héritier. Il s'est introduit dans cette maison à titre de parent.
   Et qu'à titre d'esclave il commande en ces lieux, CORN. Poly. IV, 2.
   Prétendez-vous longtemps me cacher l'empereur ? Ne le verrai-je plus qu'à titre d'importune ?, RAC. Brit. I, 2.
   À titre de grâce, à titre de dette, comme une grâce, comme une dette.
   On dit de même : à titre de don, à titre de prêt.
   À titre d'office, en vertu de sa qualité, de sa charge. Présider à titre d'office.
14°   Par extension, qualités, capacités, services, travaux qui donnent droit à quelque chose. De tous les candidats, c'est vous qui avez le plus de titres.
   Je n'ai point vu Mme de Longueville, on ne la voit point ; elle est malade : il y a eu des personnes distinguées ; mais je n'en ai pas été, et n'ai point de titres pour cela, SÉV. 149.
   Il [un miroir] est à vous par bien des titres, SÉV. à Mme de Grignan, 13 juin 1685.
   Ce sera, dans nos jours, s'être fait un nom parmi les hommes et s'être acquis un mérite dans les troupes, d'avoir servi sous le prince le Condé, et comme un titre pour commander, de l'avoir vu faire, BOSSUET Louis de Bourbon..
   D'autre part un galant.... Condamne la science, et, blâmant tout écrit, Croit qu'en lui l'ignorance est un titre d'esprit, BOILEAU Sat. IV.
   Qui peut prétendre aujourd'hui au salut par un titre d'innocence ?, MASS. Carême, Élus..
   Vous faites donc de votre faiblesse le titre de votre sécurité, MASS. Carême, Tiéd. 2.
   Voltaire est bien ingrat d'avoir calomnié un culte qui lui a fourni ses plus beaux titres à l'immortalité, CHATEAUBR. Génie, II, II, 7.
15°   Terme de monnaie. Degré de fin de l'or et de l'argent monnayés. Les monnaies françaises sont au titre de neuf dixièmes de fin, et d'un dixième d'alliage (ce qui se dit aussi titre droit).
   Le prince établit le poids et le titre de chaque pièce de monnaie, MONTESQ. Esp. XXII, 10.
   Un métal est très propre à être une mesure commune, parce qu'on peut aisément le réduire au même titre, MONTESQ. ib..
   Chaque État y met son empreinte [sur la monnaie], afin que la forme réponde du titre et du poids, et que l'on connaisse l'un et l'autre par la seule inspection, MONTESQ. ib..
   Nous ne pouvons employer l'or qu'à dix-huit karats sur cette frontière, attendu que la ville de Genève n'en a jamais employé d'autre, et que l'or de l'Allemagne et de tout le Nord est encore à un plus bas titre, VOLT. Pol. et lég. au roi en son conseil..
   On dit de ces alliages qu'ils sont à un titre d'autant plus élevé qu'ils contiennent plus d'argent ; ainsi un lingot qui, sur 1000 parties, contient 950 d'argent, est au titre de 950, THENARD Traité de chimie, t. I, p. 480, dans POUGENS.
   Titre se dit aussi de la vaisselle et des matières d'or et d'argent non fabriquées. Pour ouvrages d'or et d'argent, la loi du 19 brumaire an VI (9 nov. 1797), encore en vigueur, reconnaît trois titres pour l'or : 920, 840 et 750 millièmes de fin ; et deux titres pour l'argent, savoir : 950 et 800 millièmes de fin.
16°   Terme de chimie. Poids fixe d'un réactif qui contient une liqueur titrée.(voy. titré). Titre alcoolique. Titre saccharimétrique.
17°   Terme de chasse. Lieu, relais où l'on poste les chiens, pour courir la bête à propos, quand elle passe.
   Mettre les chiens à bon titre, les bien poster pour courre.
   XIIIe s.
   Ce ne pot estre que Jehans tiengne un ceval par title d'acat et par title d'emprunt, BEAUMANOIR VI, 26.
   XVe s.
   Et vouloient.... que on envoyast suffisans hommes devers le roi de France, à savoir si il avoit accordé ni consenti à ardoir en Hainaut.... ni à quels titres cils [les soudoyers] l'avoient fait, pourtant qu'on n'avoit point defié le comte ni le pays, FROISS. I, I, 101.
   Roi, tu sais comment ton frere, sans nul titre de raison, a mort mon fils et mon heritier, FROISS. II, II, 235.
   Usurperent ou eurent à bon tiltre, je ne sçai lequel, COMM. I, 3.
   XVIe s.
   Lorsqu'il eut ordonné ses gens d'armes de cheval et mise son artillerye en tiltre [qu'il l'eût braquée], J. D'AUTON ms. f° 74, dans LACURNE.
   Cettuy-ci, soubs titre de la science, se donna loi de choisir aultrement, MONT. I, 60.
   Je l'appelle [mon valet] un badin, un veau, je n'entreprends pas de luy coudre à jamais ces tiltres, MONT. I, 270.
   L'achat donne tiltre au diamant, et la difficulté à la vertu, MONT. I, 312.
   Nos qualitez n'ont tiltre qu'en la comparaison, MONT. IV, 134.
   Rome, confederée de si longtemps et par tant de tiltres à notre couronne, MONT. IV, 140.
   Les uns entendoient à tendre toilles, autres à mettre gros levriers à tiltre, et la plus part à buissonner et à regarder s'ils verroient point des premiers quelque beste au repos, D. Flores de Grece, f° VII, dans LACURNE.
   Le titre ne fait pas le maistre, LOYSEL Instit. n° 775.
   Prov. tiltre, titol ; esp. titulo ; ital. titulo ; du lat. titulus, titre ; altéré en ticlus par le peuple (Appendix Probi, dans KEIL, V, 162) ; ticlus aurait dû donner teil ; mais, l'Église ayant conservé titulus, d'où title, le peuple en fit titre, BRACHET.
————————
titre 2.
(ti-tr') s. m.
Petit trait que l'on met au-dessus d'une ou de plusieurs lettres pour marquer qu'il y a une abréviation ; par exemple vre, écrit quelquefois pour votre.
   Catal, titlla ; espagn tilde, petit trait, accent ; portug. til ; d'après Covarruvias, du lat. titulus, signe, marque ; ce que Diez approuve, ajoutant que entre l'espagn. tilde et le lat. titulus est la même inversion qu'entre cabildo et capitulum.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
TITRE. Ajoutez :
18°   Terme de ponts et chaussées. Construction qui fait partie d'une écluse.
   La pente [du canal Saint-Maur] est, en étiage, de 4m,30 ; elle est rachetée par une écluse d'un seul sas à talus perreyés, aux extrémités duquel sont deux titres en maçonnerie contenant la chambre des portes, E. GRANGEZ Voies navigables de France, p. 559.
19°   Titre de soie, longueur d'un fil de soie contenue dans un poids déterminé ; on dit aussi numéro en ce sens.
   Ces titres, c'est le poids en deniers des fils de soie, Journ. offic. 24 juill. 1872, p. 5048, 1re col..

Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. . 1872-1877.

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  • titre — [tīt′ər, tēt′ər] n. Brit. sp. of TITER …   English World dictionary

  • TITRE — s. m. Inscription qui fait connaître la matière d un livre, et ordinairement le nom de l auteur qui l a composé, etc. On le dit également Des inscriptions analogues placées au commencement des divisions d un livre. Le titre d un livre. Il a donné …   Dictionnaire de l'Academie Francaise, 7eme edition (1835)

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